La science de l’effondrement, ou la collapsologie, c’est la merde ! Voilà fini.
C’est un regroupement d’information qui au lieu de chercher une solution à un problème, cherche à comprendre le système dans son ensemble, c’est une approche « systèmique ».
C’est lorsque l’on arrête de regarder les solutions à travers une vision en silo, domaine par domaine, que ce qu’on appelle effondrement devient plausible. La totalité du système étant liée et inter-relié, il est très résistant (moins de choc), mais à perdu toute résilience (résistance au choc).
Une solution à un problème vient créer 4 ou 5 autres problèmes dans des domaines voisins. Exemple: Les panneau solaires et les métaux rares.
Ce constat en général, et ces interactions, chercher à en comprendre les mécanismes, c’est ça la collapsologie, le constat des limites du monde.
Le mot en lui même a été introduit par Pablo Servigne et Raphael Stevens à travers le livre « Comment tout PEUT s’effondrer ? », il s’agit principalement du rapprochement entre le pic pétrolier et l’état actuelle de l’agriculture.
Les premières théorie provienne du rapport du Club de Rome en 1972, un livre nommé les « limites de la croissance », « une croissance infini dans un monde fini est impossible », et cela ne parlait même pas de climat ou de gaz à effet de serre à l’époque. Il s’agit de plusieurs modèle mathématique, reprenant les fonctionnements du monde et qui réprésentait un effondrement pour 2030, et aujourd’hui retrospectivement, le modèle ne pouvait pas être plus précis.
Mais c’est quoi l’effondrement ? plusieurs définitions apparaissent à droite et à gauche:
Des enfants qui essaie de voir combien d’alcool ils peuvent boire, et surtout la gueule de bois derrière
Un retour au moyens age, NON
Un processus lent
Une perte des services proposé par l’état,
Une extreme simplification d’un système
Une chute démographique, des morts
La « collapsologie » est définie ainsi par ses inventeurs :
« L’exercice transdisciplinaire d’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle, et de ce qui pourrait lui succéder, en s’appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition, et sur des travaux scientifiques reconnus. »
En attendant, on parle bien de notre génération, et non de celle de nos enfants.
Notre situation actuelle aujourd’hui, nous sommes un peu comme une voiture qui accélère dans une pente de montagne, sans frein, dans le brouillard, avec des arbres à droite et à gauche, et avec bientôt plus d’essence dans le reservoir, mais tout le monde est heureux à l’intérieur, en train de faire la fête. Il n’y a que le conducteur qui panique. Un des passagers propose de mettre un panneau solaire sur le toit de la voiture, pour calmer le conducteur, alors qu’il y a la falaise en face.
Aujourd’hui, la collapsologie est un outil. Parce que tout est lié, on peut faire venir n’importe qui sur la collapsologie, souvent au prix d’un traumatisme, plus ou moins fort selon les personnes.
On peut enfin tous sortir avec un socle critique commun et travailler de diverse façon mais dans une seule direction.
Par contre, c’est une épée à double tranchant dans le sens où des gens formidable peuvent rester bloqué sur le constat, finissant par ne faire qu’accumuler et jamais agir.
La collapsologie contient aussi cette seconde partie, que certains ont oublié. Cette seconde partie, c’est la remontée de la courbe du deuil, passer du problème au challenge, du mur à la marche d’escalier.
Et de là on peut travailler, ensemble.
Aujourd’hui, on ne cherche plus à être durable, à casser moins vite, on prépare le choc, et on cherche des solutions pour régénérer le système. On recherche la résilience, puis la renaissance.
Toutes les pistes sont explorées: vidéos, livres, réseaux sociaux, podcasts, conférences, jeux, c’est à la fois urgent et passionnant.
Certains tente le story-telling positif, d’autres le froids des données scientifiques. Les deux sont utiles, la forme du message impactera des personnes différente à chaque fois.
1) Energie / Pétrole 2) Terres rares / Minerais (Pénuries de ressources) 3) Dérèglement climatique (T°C et Chaotique / Extrême) 4) Érosion des sols Arables 5) Biodiversité, (destruction de la chaîne alimentaire naturel et des espaces sauvages) 6) Bulle Financière et création monétaire 7) Acidification des océans (o2) 8) Immigration de masse 9) Fonte du pergélisol (permafrost) 10) Guerre Civile dû aux inégalité (ex: inflation) 11) Déforestation (ne capte plus assez de CO2) 12) Nucléaire vieillissant et accidents 13) Pollutions des sols, des sous-sols, de l’air, des mers et océans 14) Fonte des glaciers de l’Himalaya (2 Milliard individus qui en dépendent) 15) Epuisement des nappes phréatiques 16) Surpopulation / Sur-Consommation 17) Dépendance à la médecine (Souche résistante, Antibiotiques, Natalité assisté)
Ancien développeur informatique dans la Finance, aujourd’hui Serial-Entrepreneur qui prépare son avenir. Je suis spécialisé dans la transition écologique, la transition professionnelle et l’apprentissage collectif par le jeu. #Ikigaï Co-Fondateur d’En’Jeux Communs, Co-Fondateur du Projet Renaissance, Fondateur de Transition 2030 Paris. Le jeu de cartes que je suis en train de créer : C’EST UNE BONNE QUESTION
Alors tout d’abord, Sébastien Bequignon, 26 ans. Je suis un ancien développeur informatique, dans la finance, à Paris… J’ai fais 6 mois de stage chez la Société Générale et 2 ans chez Natixis.
Depuis ma découverte avec le monde réel, 20 années derrière des jeux vidéos, 4 ans derrière du code informatique, je fini par faire des recherches sur l’entrepreneuriat, le développement personnel, puis le bio-mimétisme (Idriss Aberkane) , le film Demain, Thinkerview, Pablo Servigne et enfin Transition 2030 sur Facebook.
L’année 2018 a été bien rempli. J’ai eu la chance de tomber sur Leo Fiorini qui proposait la création de groupes de région pour Transition 2030. Après s’être entre-motivé, lui créa le groupe de Lyon et moi celui de Paris. Pour comprendre le monde de la « Transition », j’ai été pratiquement tous les soirs dans une asso différentes de Paris. Sur Paris, j’organisais des rencontres passionante entre collapso, à peu près toutes les 3 semaines, c’était surtout un besoin pour moi de ne pas rester seul. Je me suis finalement rendu compte que le meilleur soutien psychologique est celui d’aider quelqu’un. Pendant cette année 2018, je suis parti voir le ministère de la transition, je suis parti faire du woofing, je suis parti voir des association et des entrepreneur sociaux. Bizarrement, j’avais presque pris la collapsologie comme une bonne nouvelle à l’époque, une simple donnée de plus à incorporer.
Plein de projets différents depuis, une FAQ sur la collaspoogie avec Théo Rivr, une chaine Youtube triant le meilleur contenu disponible sur Youtube, l’association En’jeux Communs avec Stéphane Stephane Pellerin, Le projet Renaissances Avec Thibaud Mallet
Ma situation personnel ? c’est le bordel ! En 2 étapes, j’ai quitté la finance, mais je suis resté dans l’informatique, puis je quitte l’informatique en septembre 2018. De cette situation ultra-privilégié, je suis maintenant en abandons de poste avec mon ancien patron qui fait durer au maximum la procédure, et donc retour chez les parents. Célibataire, la collapso c’est pas super sexy quand on déprime une semaine par mois, ou alors je n’ai juste pas envie de jouer au psychologue. Une femme suffisamment forte pour parler d’égal à égal, c’est si compliqué ?
J’ai la chance d’avoir toujours eu un mode de vie minimaliste alors avec un boulot d’ingénieur, j’ai quand même un petit capital qui s’est accumulé. Mais du coup, entre le fait que cet argent n’aura bientôt plus de valeur et de trouver quelque part où l’investir pour préparer mon avenir, ça reste plus stressant qu’autre chose.
Mes problèmes du moment, j’ai rencontré près de 80 associations, plus de 1500 personnes et assez souvent dans des cadres ou des discussions très forte, mais je suis complètement paumé lorsque je reçois plein de messages sans pouvoir y répondre, alors que je sais quoi faire. Je sais ce qu’il faut faire, dans quel ordre et pourquoi, une semaine sur 2, j’en suis fière, une semaine sur 2, je suis écrasé par la tache à accomplir. Je sais pas si vous connaissez ce moment, où notre regard se change en mode « systémique ». Le plus petit outils du quotidien fait défiler toute la chaîne de production et tout le système qui l’entoure. Et c’est un regard bien difficile a porter, c’est fatiguant. Normalement, tout va bien aujourd’hui, je mange à ma faim, j’ai un toit, des amis, mais justement c’est quand tout va bien qu’on s’interdit de dire du mal. « Cessez-d’être gentils et soyez vrai ! » comme dirait Thomas d’Ansembourg, bah, c’est pas si facile.
Aujourd’hui, ma vie est réglé comme du papier à lettre, une liste de projets, des objectifs, et les prochaines taches à faire. Mais, c’est d’autant plus difficile de faire la différence entre la Fatigue et la Flemme. C’est une tache bien plus grande que pour un seul homme, alors je cherche à rassembler du monde. Ma philosophie est bien travaillé, j’ai rassemblé toutes les citations que je trouvais « sage » et je m’efforce de les suivre au quotidien. Notamment celle-ci, « Pour changer la vie de quelqu’un il faut changer comment il gagne sa vie » Donc créer un moteur, qui pourra créer à son tour des métiers.
Je crois donc vraiment que dans notre situation actuelle quelqu’un qui se refuserait à faire payer un travail éthique, au moins jusqu’au niveau de subvenir à ses besoins, ne peut pas être sérieux. Le don de soi a ses limites. Parce que le premier boulot d’un soldat est bien de rester en vie. Mais, il s’agit aussi de voir que toute forme de concurrence dans notre situation est complètement contre-productif et qu’il faut commencer à partager au maximum pour que les avis convergeant se rassemble et que tout le monde gagne du temps.
Alors que j’étais presque autiste avant, je suis de plus en plus à l’aise avec les discours à l’oral, devant du public, je m’y suis essayé dans le cadre de pitch de projets, en conférence au centre Pompidou ou encore au Grand Débat de ma ville. Certain dise que je vais finir politicien, si c’est pour recréer un nouveau pays dans sa totalité, un « clan », ok pour moi ! Nous verrons. Je commence par m’intéresser au fonctionnement du chomage et de l’éducation. C’est une idée que j’avais émise sur le ton de la blague, mais qui commence à devenir pertinent 🙂
Bon, aujourd’hui je me concentre sur En’Jeux Communs (https://enjeuxcommuns.fr/), de la sensibilisation aux en’jeux écologique à travers les jeux de sociétés. On organise un pont entre la transition, les médias mainstream comme FranceTV, l’éducation et le monde du jeu de société. où se trouve vraiment les gens à sensibilisé. Et sur le projet Renaissanceshttp://renaissances.site, qui cherche à généré un lien entre les villes et la campagne et aider ceux qui souhaite s’écarter de la ville dès autjourd’hui. Je fais des tours de Co-Coaching, où je me déplace chez quelqu’un pour qu’on puisse s’échanger nos points de vue sur nos projets personnelle. Je reste généralement une semaine, j’aime bien se mode de vie un peu nomade. Je travaille sur un paquet de cartes qui aide à se poser des questions forte au quotidien (https://www.facebook.com/groups/cestunebonnequestion/) Je suis un amoureux de l’Ikigaï, une notion japonaise qui propose de se chercher un métier qui comprend ce qu’on aime faire, ce qu’on sait faire, ce dont le monde à besoin, comment en vivre au quotidien, j’ai déjà organisé quelques ateliers et j’espère en faire un de mes futurs métiers, 1 atelier par mois.
Oui, c’est encore trop, je vais finir par mourir épuisé, c’est pourquoi je cherche à créer des métiers et permettre à d’autres de m’aider tout en vivant de leur travail aujourd’hui. Et se préparer avant un effondrement.
Voilà, c’est à peu près tout, je cherche à créer un site web persopour que tout le monde puisse venir chercher les résultats de mes recherches. http://sbequignon.me (Proto v1) http://blog.sbequignon.me (Proto V2) Une chose est sur, il va falloir apprendre à cultiver la terre, et j’ai pas pris le temps de m’y mettre encore. J’espère que En’Jeux Communs et Renaissances seront assez développé sur Paris pour pouvoir passer à la prochaine ville avant la fin de l’année, probablement Lyon, Grenoble ou Nantes, pour aller planter la prochaine graine.
Si vous avez une idée de ce sur quoi je devrais me concentre aujourd’hui, ça m’intéresse. Plus simplement, « Que feriez-vous à ma place ? » 🙂
Le Projet Renaissance a pour objectif de permettre à tous de pouvoir s’écarter des villes, trouver des alliés, se former à l’autonomie, devenir résilient de façon durable, dans son quotidien. C’est chercher un nouveau style de vie, ensemble.
C’est avant tout une communauté de personnes dans le même état d’esprit, et qui souhaite se rassembler. Pour le moment sous la forme d’une association.
Ce qu’on propose : – Se rassembler avant – Se former avant, – Se préparer avant,
3 Cibles : Citadins, Prêt à partir, Lieux résilient Exemples: – « J’en ai marre de la ville » – « Notre système va s’effondrer autant se préparer » – « Je suis trop petit pour avoir un impact, il faut se rassembler »
3 Services : Meeting, Formations, Accompagnement
Quelles formations futures ?
Reconversion professionnel.
Permaculture
Low Tech
Facilitation (Mettre en place un cadre de reunion …etc)
CNV
Gouvernance partagé
Intelligence Collective
Mutualisation de ressources (Coloc ?)
Soutiens Juridique
Expérience dans la nature
Botanique
Comprendre son corps et en prendre soin (écrire son propre mode d’emploi)
Le Projet Renaissance s’inscrit dans la dynamique provoqué par la découverte et les recherche que l’on peut faire autour des notions d’effondrement de notre société thermo-industrielle, vers une société qui aurait plus de sens individuellement et surtout collectivement. Un avenir souhaitable.
Sébastien Bequignon, 26 ans (1992), Ingénieur informatique de formation.
Je contribue aux projets qui me semble pertinent aujourd’hui, je m’efforce de travailler à faire gagner du temps à tout le monde en mettant en relation les projets.
Aujourd’hui, je rencontre les différents créateurs de projets d’une liste que je me suis faite, groupe par groupe, en face à face :
Alternative Territorial sur le PCAET de Paris, Clément Monfort (NEXT), Alexia Soyeux (Présage), Cédric Ringenbach (Fresque du climat), Shift Project (Shifters), Avenir climatique (Carbon Collège), Alternatiba, Adrastia, Ferme d’avenir, Reve du Dragon, l’Assemblé Virtuelle (MMMFest), le monde de la permaculture et des eco-lieux, des youtubeurs transition et culture populaire, la monnaie local de Paris, Zero Waste Paris, des collectivités et entreprises sur la transition …etc, je passe de temps en temps au ministère lors de participation citoyenne (notamment sur les Civic Tech), pour voir où est-ce qu’il en sont et parfois poser les questions qui fâche, y trouver des alliés.
Le but est de savoir comment le « monde de la transition » fonctionne, et de voir où se rendre efficace. Je travaille dans la mesure du possible avec tout le monde, en cherchant à synchroniser les récits, les envies, les calendriers.
J’ai presque fini de faire mon tour des associations, je m’étais donné 1 an, du coup, tout en gardant contact, j’ai commencé avec différents partenaires à créer mes propres projets :
En’Jeux communs, sur la sensibilisation à travers le jeu de société, l’aspect ludique (création, animation, promotions)
Transition 2030 Paris, sur le rapprochement citoyen/association, un cadre pour que chacun puisse poser les questions importantes à ses yeux et parler enfin des constats écologique dans une ambiance bienveillante et déjà sensibilisé.
Projet Renaissance, l’accompagnement de groupes de citadins afin de préparer le départ des villes par vagues, favoriser un exode urbain.
A coté de ça, je suis fan de développement personnel, je travaille sur des outils permettant d’accélérer la transition personnel de chacun, quelles questions se poser (maïeutique, journaling, jeux …etc), comment y répondre (FAQ de l’effondrement, ateliers …etc).
J’ai des idées plein la tête, une méthode, de l’énergie à revendre et une motivation à la limite du raisonnable.
Ce que j’ai appris
Beaucoup de projets ne décolle pas parce que leur créateur cherche à protéger leur entité, certain prone la résilience, mais une vrai résilience c’est partir du principe que ce n’est pas grave si l’entité/le groupe casse.
C’est notamment le cas dans mes projets, partir du principe qu’un projet disparaîtra du jour au lendemain, prévenir pourquoi tel ou tel personne voudrait partir et préparer leur départ en douceur, et même prévoir mon départ.
Du coup, ils limitent pour rien le partage d’information, et font perdre du temps :). C’est compréhensible, mais frustrant. Surtout que beaucoup de projet ne communique du coup que dans leur réseau et finir par mourrir dans l’oeuf, parce que chacun fait son truc de son coté, sans chercher à faire de liaison.
Alors je me concentre sur ces liaisons. Si je vise trois projets, c’est dans le but de les rendre chacun indépendant mais que chacun puisse s’inscrire dans une image plus grande, un récit.
Aujourd’hui, ce dont on a besoin collectivement :
– coordonner les actions de tout le monde, au moins toutes les grandes associations pour quel communique plus (Colibri, Alternatiba, Ferme d’avenir), arrêter de recréer la roue et avoir plus d’impact avec des événements simultanées.
– remplacer le plus de champs conventionnel en Bio, Agro-Ecologie ou permaculture (Ferme d’avenir)
– Preparer les accès de rage et de tristesse, apprendre et ecouter, apprendre à apprendre et enseigner à enseigner (voir CNV)
Les outils que j’utilise, cibler ceux qui peuvent devenir exponentiel :
– LE JEU, le jeu de société, retrouver une ambiance social, former et sensibiliser les gens avec des jeux sur l’écologie ou les possible crises qui viennent, donner des outils que les gens puisse amener chez eux pour en parler à leur tour
> Pour ceux qui sont content de leur vie aujourd’hui et qui ne s’inquiète de rien, les faires jouer avec les mecanismes du monde.
> Exemple : Terrabilis
– LE CHOC, la peur, sous forme de désobéissance civile, ou les chiffres froids de la science, la collapsologie.
> Pour ceux qui connaissent le problème mais ne change pas leur mode de vie, ou qui nie le problème.
– L’EXEMPLE, montrer ceux que les gens peuvent faire à leur echelle et la « declicologie », inviter des gens non sensibilisé dans des collectifs déjà actif
> Reduire la taille de la marche et être fier de soi, ça marche bien en entreprise ou dans les petites collectivités et groupe de travail
– la MAÏEUTIQUE et la questiologie, aider les gens a trouver eux même les réponses, poser les bonnes questions au bon moment, retrouver l’IKIGAI, aider les gens à trouver leur raison de vivre (Ce qu’ils aiment faire, Ce en quoi ils sont doué, Ce qu’un client pourrait acheter, Ce dont le monde a besoin)
> Pour ceux qui se sentent bloqué aujourd’hui ou qui ne savent pas par où commencer, ou encore pour mettre en avant les incohérences et les priorités dans sa vie, au cas par ca, en face à face
– LE RECIT, mettre à jour l’imaginaire des gens, donner envie de participer à une histoire, changer le récit actuellement dominant «dogme de la croissance».
> Pour donner envie aux gens d’apprendre par eux même, expérimenter, on est en train d’écrire une grande histoire et chacun à une page à écrire, en relation avec le livre complet (voir Le code Social, « Chez nous »)
D’autres exemples:
– L’humour, mettre le doigt sur les incohérences du système et faire passer des messages très lourd, enseigner des leçons longue sans accroc, sans excès de sentiments, et sans ennui.
> Une assemblé venu assister à un divertissement, jouer sur l’éloquence, convaincre et former, inviter les gens à faire passer le message.
– L’art, la musique, l’imaginaire, soutenir l’image du monde et faire passer un message à un public large
> Pour tout le monde, synchroniser les images, les attentes, les calendrier,les volontés, cela permet d’avancer d’une seule voix sans avoir à se concerter.
– Un site web, forum, wiki ou reseau social libre, des outils pour travailler et rassembler les connaissances, puis les repartagers, faire jouer l’intelligence collective
> Pour des groupes organisé ou souhaitant s’organiser, étandre un mode de travail horizontal
> Exemple: Framavox, Collectif Chez Nous (TalkSpirit), Discourse (forum)
– Les formations, les conférences
– Les coaching en groupe
– Les médias / Les publicités
[…]
Pour sensibiliser nos proches :
Personnellement, j’ai laissé d’autres personnes que moi en parler.
> D’abord, j’ai offert le livre Demain, dans le but que mes parents s’intéresse à l’écologie en général.
> Puis une clé USB avec des vidéos, pour qu’ils puissent les regarder quand ils voudront, assez progressivement entre le développement personnel, la culture populaire, la permaculture et des vidéos de Jean Marc Jancovici.
Bon à ce moment là, ils ont acheté une voiture électrique…, c’était un bon début on va dire.
> Puis je leur ai fait rencontrer des connaissances, des amis, des lieux, mes projets positif, et enfin des discussions sur « l’effondrement » ou au moins ce que cela implique dans mes projets, raconter mon quotidien.
> Je leur ai prêter le bouquin « Comment tout peut s’effondrer » bien après, un an après presque, pas quand j’en avais envie/besoins, mais quand ils étaient prêt.
Mes 2 parents étant à la retraite, mon père est plutôt « pour moi, c’est trop tard, mais quoi faire pour mes enfants », ma mère « je ferais tous ce qu’il faut pour vivre jusqu’au bout ».
> Prochaine étape les rendre actifs dans mes projets, récemment c’est ma mère qui a proposé d’acheter une terre cultivable !
Ce dont les gens ont besoin aujourd’hui :
– Quoi faire ?
– Comment faire ?
– Avec qui le faire ?
En vrai, les réponses sont facile à trouver, mais les gens ont besoins des bonnes __questions__ ! Surtout parce que sinon, les gens ont tendance à amener leurs problèmes personnel dans les projets, chacun prend ses responsabilités.
Je suis personnellement persuadé que tous les contenus médias dont on a besoin ont déjà été produit ou seront produit, ce qu’il faut c’est leur donner de la visibilité (exemple: à travers T30 National), une fois l’information produite.
Dans tous les cas, pour être efficace :
– la première étape : Se poser les bonnes questions, apprendre à se connaitre, nos besoins, nos attentes, nos valeurs, voir l’IKIGAI (sortir son bloc note)
– Faire du propres dans sa vie, un vrai groupe d’ami, du minimalisme à la maison, retirer le superflu
– Se former, acquérir les compétences qui vous semble importante (créer sa boite propre à outils, discours ou reflexes)
– Constituer un réseau, pas seulement rencontrer plus de monde, mais n’oublier personne, ne pas être seul
– Créer ses propres projets, ne pas attendre et prendre ses responsabilités, faire en sorte que ce soit autonome localement et reproductible ailleurs
– Inviter les autres à participer ou à reproduire ce projet autre part.
Pourquoi ? Ne pas faire partie du problème et pouvoir se dire qu’on essaie tous les jours, ne pas avoir de regret.
Pourquoi ? Parce que quel que soit la forme de l’effondrement, soit on est en vie et donc nous avons encore le contenu de notre cerveau, soit on a plus à s’inquiéter
Pourquoi ? Survivre, permettre au personnes que j’apprécie de vivre.
Pourquoi ? Ne pas être seul.
Pourquoi ? Vivre
Pourquoi te lèves tu tous les matins ? Parce que personne ne le fera à ma place littéralement parce que c’est ma place. C’est un pur hasard qui fait que je suis là aujourd’hui, je suis comme tout le monde, mais une succession d’événements ont fait que j’en suis là, maintenant soit ça marche, soit on aura tout essayé 🙂
Ce que je voudrais dans un premier temps, c’est comprendre, puis « compter dans la vie des gens qui compte », puis aider.
Quand à l’objectifs final, je me pose assez souvent la question => (1) sensibiliser les gens qui ne s’y intéresse pas, (2) rendre actif les gens sensibilisé mais passif, (3) et les aider là où ils sont le plus efficace.
Ne pas choisir entre l’action ou la réflexion, ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est commencer maintenant et ajuster pendant.
Aujourd’hui mon but est de me préparer au maximum:
– trouver des alliés, un réseau de compétences, un réseau d’entraide, un réseau d’influence, habiter ensemble avec un petit groupe et se coordonner avec les autres
– quitter mon boulot et récupérer du temps, essayer de sauver ce qu’on peut en aidant les transitionneurs
– Avoir accès à une terre agricole, un lieu resilient et autonome
– apprendre au maximum, à communiquer, à créer, à convaincre, à organiser un groupe
– Avoir un panel d’activités et de lieux pour être libre de travailler sur ce qui compte, compter dans la vie de ceux qui compte aujourd’hui.
Je propose aujourd’hui :
– De recréer un état annexe sur le sol français, autonome et en symbiose avec l’état français, en utilisant le tissu composé par les associations et les organisations prête à participé.
– D’attirer le gouvernement sur les notions d’effondrement (c’est déjà le cas dans la plupart des colloque du ministère, j’en retrouve de temps en temps)
– D’assister les gens dans leur retour à la terre, recueillir et redistribuer les connaissances a tout le monde, dans un premier temps les parisiens.
Mes objectifs pour le moment:
– A court terme (1an): mettre mes mains partout, apprendre comment marche le monde, rencontrer le plus de gens possible. Trouver où depenser mon temps et mon argent. (DONE)
– A moyens terme: Quitter mon travail pour découper mon temps en 3. (DONE)
> L’enseignement informatique et les formation de développement personnel, du coaching (Ecologie …etc)
> Les projets créatifs et la transition
> Les jeux de sociétés 🙂
– A long terme, je cherche à créer un état sur le sol français indépendant de la France. Une gouvernance entraîné aux vrai besoins d’aujourd’hui, avoir des choix qui compte et pouvoir switcher en cas d’effondrement lorsque la france perdra en légitimité. Surtout qu’aujourd’hui, on a plus le temps de jouer à la politique, donc on s’organise à coté, jusqu’à rendre leur organisation obsolète.
Chacun de ces projets ont pour but d’être reproductible par n’importe qui dans d’autres villes. C’est un modèle Stigmergique, un mot un peu barbare pour dire « laisser de l’information là où on se trouve physiquement », ça peut s’apparenter à l’OpenSource en informatique. C’est aussi ça la résilience, chaque pôle, chaque graine est indépendante, les autres ne sont pas impacté en cas de disparition d’un groupe ou d’une organisation. Le code social (Collectif Chez Nous) peut permettre cela par exemple.
Bonne chance, n’hésitez pas à me dire ce que tu en penses, j’ai encore pas mal de boulot mais j’en suis assez fière, surtout que tout ce qui est inscrit ici, ce n’est que de la mise en pratique.
Aujourd’hui nous sommes en train de jouer notre avenir sur un coup de dés.
En’Jeux Communs, est une association mettant en avant l’apprentissage à travers les jeux de sociétés, sur la Transition Ecologique, sur le développement personnel et sur l’intelligence collective.
Son rôle est de promouvoir les jeux existants et d’aider les acteurs de la transition d’en créer de nouveaux, en facilitant leur eco-conception.
L’objectif de l’association est de sensibiliser aux défis de notre temps et surtout de permettre a tout le monde de repartir avec un outil pour pouvoir en parler à la maisonà leur tour, autour d’une table.
Nous rencontrons directement les créateurs, on écoute leurs envies, leurs besoins, et on crée du lien à travers tous ces jeux.
Au final, mettre en relation les différents acteurs de la Transition permet a chacun de faire comprendre de façon plus efficace l’état du climat, de notre mode de vie, de notre consommation, et des luttes sociales présente en France. Chacun peut venir y chercher de l’écoute et de l’aide pour ses projets et ses idées.
L’important ce n’est pas de participer, c’est de pouvoir continuer à jouer ensemble demain. C’est la transition Ludique, jouer avec les mécanismes du monde.