S’installer loin du nucléaire ?

Est-ce qu'il faut s'écarter à tout prix des centrales nucléaire pour choisir son futur lieu de vie résilient ?

« Un choix résilient n’est pas toujours écologique, ce n’est JAMAIS simple, il faut s’adapter et faire un choix »

Pour ma part, je pense qu’on a pas de raison d’avoir peur du risque nucléaire à partir du moment où on comprend ce que cela signifie en pratique.

Résilience : 

La technologie nucléaire utilisée entre fukushima et tchernobyl est très différent, l’impact aujourd’hui en cas de panne n’est pas du tout le même.

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/catastrophes-de-fukushima-et-tchernobyl-les-7-differences_1772375.html

Ce qui est sur, c’est que le consensus scientifique aujourd’hui *semble* être que Fukushima n’a pas fait de morts directs liés au radiation. Voir ici le rapport de l’UNSCEAR (qui fonctionne sur le même modèle que le GIEC) : https://www.unscear.org/unscear/en/fukushima.html

Tchernobyl n’est pas un accident, mais la conséquence logique d’un réacteur « n’importe quoi ». On ne fait pas de RBMK type Tchernobyl, nous n’en avons pas.
Nous n’avons pas non plus de BWR dont le toit s’envole en cas d’accident, et nous ne construisons pas de réacteur sur des plages sismiques à risque de tsunami.
Nous avons des REPs, comme celui de Three Mile Island, dont l’accident, en 1979, n’a fait aucune victime ni aucune contamination. Et ils ont été encore améliorés depuis.

Donc tant qu’on habite pas à quelques kilomètre d’un réacteur nucléaire, il n’y a pratiquement aucun risques direct (attention aux risques indirectes)

Ensuite, la circulation d’eau dans un bassin du fait des différences de température. Donc, les pompes de piscines peuvent tomber en panne, les calories continueront d’être évacuées. Le seul point problématique est un apport permanent en eau.

 

Ecologie :

A) Le nucléaire présente l’avantage de fournir de l’électricité bas carbone (Emissions de Co²), pilotable (Pas besoin d’attendre que le vent tourne), et peu chère… A part l’hydro-électricité, tout le reste est soit carboné, soit cher, soit non pilotable, et souvent les trois à la fois… B) Les rejets d’eau chaude, pour le refroidissement des centrales, perturbent les milieux aquatique environnant.
  • La hausse de la température des fleuves a un impact sur l’équilibre de la faune et de la flore.
  • Certains endroits, on voit une explosion des algues, qui abaissent encore le taux d’oxygène de l’eau 
  • Au-delà de 20°C, cela provoque chez certaines espèces comme la truite, un stress, elles sont plus fragiles et sensibles aux maladies, la migration peut être interrompue.

https://reporterre.net/En-ete-les-rejets-des-centrales-nucleaires-detraquent-les-cours-d-eau

C) La conservation des déchets sur plusieurs milliers d’années, son stockage …etc, c’est coûteux en énergie.

D) Le vieillissement des centrales, les fuites d’eau contaminées.

https://www.capital.fr/entreprises-marches/une-fuite-radioactive-sous-une-centrale-nucleaire-en-ardeche-inquiete-1321118

La fin du nucléaire ?

Une eau plus chaude dû au réchauffement climatique réduit l’efficacité du refroidissement des centrales. A terme, les centrales seront dans l’incapacité de produire autant qu’auparavant.

« il y a un risque que, d’ici quelques décennies, le niveau d’eau soit systématiquement trop faible pour qu’une centrale fonctionne. »

https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/08/06/les-centrales-nucleaires-peuvent-elles-survivre-au-changement-climatique_5339708_3234.html

http://www.leparisien.fr/societe/canicules-et-secheresse-les-centrales-nucleaires-sont-elles-en-danger-07-08-2018-7846182.php