FAQ Collapso 2 : Quoi faire ? Mon métier ?

Ceci est une FAQ (Foire aux Questions) centrée sur l’effondrement de la civilisation thermo-industrielle suite à l’effondrement du climat planétaire, des écosystèmes, de la biodiversité, et des réactions en chaîne de tous ces facteurs combinés avec l’épuisement des énergies fossiles.

L’objectif est de réduire le nombre de questions en doublon sur le fil d’actualité des groupes Transition 2030 et Transition 2030 Paris et d’obtenir un document final regroupant toutes les questions possibles et imaginables que vous vous posez sur l’effondrement et la transition avec en plus les réponses de tous pour chaque question.
La création de ce document s’opérera par étapes avec des séries de 10 questions chaque semaine.
Une partie des questions ont déjà été récupérée mais vous aurez la possibilité de poser vos propres questions à la fin de chaque série. Celles-ci seront mises par la suite en attente et
posées aux membres dans une série à venir.

Attention, le document final sera public, dans un premier temps pour T30 et dans un second temps en libre accès au public si une demande extérieure il y a.

Du point de vue individuel en réduisant son niveau de vie
Du point de vue sociétal, l’inertie risque d’être trop forte de toute façon. Stopper la croissance mondiale est impossible. Ralentir celle de son pays met les autres pays en position de force.

Dans un premier temps, en supprimant le superflu puis le moins utile puis ce qui n’est finalement pas nécessaire.  Imposer progressivement que l’on vive avec notre environnement proche (ie, taxer pour ce que l’on est obligé de chercher à l’extérieur): nourriture, énergie, matériaux de construction…

On peut s’intéresser au minimalisme et se rendre compte qu’on se sens beaucoup mieux sans objets en trop. Rien qu’en se limitant à se dont on a besoin, on gagne beaucoup de temps et d’argent.

Chacun fait ses propres choix selon ce qu’il pense le plus efficace et selon ses propres capacités. Le plus important est de considérer qu’il faut passer à l’attaque à tous les niveaux. Je m’explique: Même si agir au niveau individuel paraît être une goutte d’eau dérisoire dans un océan systémique fou, se lancer dans la consom’action, le boycott, la consommation locale/bio/responsable/équitable, le zéro déchet, le flexitarisme/végétarisme.véganisme, EST IMPORTANT

Il faut faire une enorme pression sur les decideurs. Ce ne sont que des arbitres, si une importante fraction de l’opinion s’oppose à qqch, ils suivront. Les actions locales sont aussi indispensables pour montrer l’exemple, que c’est possible.

Potentiellement, ce n’est pas à nous de le faire, là dessus on pourra pas échapper à la politique, sachant que faire partie d’une associations ou d’une fondation, c’est faire de la politique

Faire payer l’énergie de plus en plus cher avec le volume consommé, l’intérêt financier s’aligne alors avec la sobriété. Imposer par la loi que les externalité négatives soit payées par ceux qui les produisent (pollutions, déchets, voir les traitement maladies mais là, la causalité est dure à prouver).

Remettre une forme de responsabilité dans nos choix de société, pour ressentir nos choix dans nos actions/nos vies et l’environnement.

La transition personnelle est…personnelle. Donc il n’y a pas de réponse objective à cette question qui peut être donnée par quelqu’un d’autre que soi-même. 

Voyez cette transition non seulement comme une goutte d’eau de plus pour l’environnement et le monde, mais aussi comme un exemple positif pour votre entourage

La première étape, c’est de se poser les bonnes questions, puis c’est faire du propre dans sa vie, puis c’est se former, puis constituer un réseau, puis créer ses propres projets, puis inviter les gens à y participer …etc …etc

Commencez par regler les problèmes chez soi avant d’essayer de sauver la planète, sinon vous ferez juste du mal autour de vous, en plus de vous blesser vous même.

Aller vers les autres dès qu’on en a le temps.

Essayer de transformer son emploi et ses collegues, pour tendre vers la bonne direction. Communiquer autour de soi les initiatives.

Rejoindre un projet qui permet d’avoir un complément de salaires puis le faire évoluer jusqu’à devenir indépendant.

Faire le tour de toutes les associations, soir et week-end

améliorer l’efficience énergétique de son foyer, prévoir la résilience de son approvisionnement alimentaire et boissons.

Se renseigner, faire sa transition psychologique. Prendre confiance en soi en bricolant 2/3 trucs Rencontrer des gens

pas dans un premier temps, analyser d’abord l’intéret de cet emploi pour le fontionnement de la société

Si on le peut et si c’est utile

Tout dépend de beaucoup de facteurs

pour certaines personnes, particulièrement celles en situation de précarité économique, culturelle et sociale, il est bien plus difficile de « changer de vie pour participer à un monde meilleur » 

Tout dépend de beaucoup de facteurs: situations financière, familiale, géographique, psychologique, mais aussi compétences de chacun.

Il serait idéal de pouvoir se diriger vers un emploi qui a du sens et qui aide à la résilience

 ne pas quitter son emploi peut permettre d’actionner certains leviers utiles à la transition,

Bref, on ne « doit » pas quitter son emploi, mais on peut le faire si on pense que c’est la meilleure chose à faire, pour soi et les autres.

Chercher IKIGAI.

Quelqu’un me replacera de toute façon, et je serai plus utile et heureux ainsi.

Tous. Un emploi modifie l’environnement, il est « nocif » par essence.

Tout ceux qui poussent à l’enrichissement financier personnel.

Tout ce qui est hors sol (le tertiaire, l’industrie, la finance (hors monnaies locales))

Ceux que l’on a pas créé soit même. Voir les vidéos père riche/père pauvre. Lorsque l’on fait partie d’une entreprise, il est impossible d’exploiter 100% de notre propre valeur, 

Être efficace, ce n’est pas travailler dans une entreprises, c’est travailler SUR une entreprise. (ou plusieurs, c’est plus résilient)

Ceux qui ramènent aux besoins vitaux et collectifs : s’alimenter, être protégé par un toit, créer du lien social.

Tout ce qui est en prise avec la nature: agriculture (naturelle/permaculture), DIY/fabrication, aide aux personnes

– Tout métier artisanal et/ou manuel

– Paysan/Agriculteur

– On aura probablement besoin de beaucoup de conteurs/faiseurs de récits

– Soldat. Je ne pense pas qu’on pourra éviter la multitude de conflits à l’avenir…

Gourou de secte 😉

Cultivateur, médecin, enseignant, ingénieur low-tech

Agriculteur, Facilitateur, Entrepreneur, …etc Surtout faire du réseau,

Faire des animations de la sensibilisation, ou travailler dans la rénovation énergétique des batiments. Ou alors jouer le cheval de troie dans la finance ?

En se regroupant avec d’autres personnes qui ne sont pas dans la même situation.

Chercher à se former avec du WWoofing, en apprentissage (hébergé par le formateur contre service).

Répondre aux annonces

En envisageant de quitter les villes, définitivement

Financer un habitat léger (Tiny House, Van aménagé), pour économiser.

Il y a 3 types de monnaies dans la vie :

  • L’argent
  • Le temps
  • L’attention

Quand on a pas d’emploi, on a plus de temps et d’attention, si on l’investi au bon endroit

Quand on est à la rue => Woofing, ou Aller faire un tour sur une ZAD

Par un système qui met non pas en avant une croissance matérialiste et économique, mais plutôt une régénération des sols et des écosystèmes, 

C’est une fausse question, si vous n’avez pas d’impact dessus, passer à autre choses !

Sinon : Décroissance, Stabilité, Responsabilité, limitation des naissance (attention ne pas confondre limitation et contrôle) 

Commencer par le lobby dans les communes. Pousser à la création de comités citoyens pour donner à tous l’occasion d’avoir un pouvoir de décision.

 Faire pression sur le monde politique.

En montrant l’exemple donc en commençant par soi, puis en élargissant.

Arrêter de croire que cela viendra des politiques : impossible. Il faut agir et montrer l’exemple, s’auto-organiser au niveau local 

Il faut mobiliser tous les talents.

Créer des symboles et des leaders. Faire rever les gens, arriver à montrer que vivre dans la conception écologique est bien plus confortable et humain que de se faire exploiter pour se divertir. En somme, rendre les gens moins aliénés