Ceci est une FAQ (Foire aux Questions) centrée sur l’effondrement de la civilisation thermo-industrielle suite à l’effondrement du climat planétaire, des écosystèmes, de la biodiversité, et des réactions en chaîne de tous ces facteurs combinés avec l’épuisement des énergies fossiles.
L’objectif est de réduire le nombre de questions en doublon sur le fil d’actualité des groupes Transition 2030 et Transition 2030 Paris et d’obtenir un document final regroupant toutes les questions possibles et imaginables que vous vous posez sur l’effondrement et la transition avec en plus les réponses de tous pour chaque question.
La création de ce document s’opérera par étapes avec des séries de 10 questions chaque semaine.
Une partie des questions ont déjà été récupérée mais vous aurez la possibilité de poser vos propres questions à la fin de chaque série. Celles-ci seront mises par la suite en attente et
posées aux membres dans une série à venir.
Attention, le document final sera public, dans un premier temps pour T30 et dans un second temps en libre accès au public si une demande extérieure il y a.
La croissance infini dans un monde fini,
La perte de sens,
La consommation sans prendre en compte les ressources consommé et son automatisation, l’illusion de son faible coût.
Dans un système clos, si un modèle crois indéfiniment, il fini par imposer de plus en plus de contrainte au fur et à mesure de l’approche des limites.
Dans le cas là, le système fini par s’auto-réguler, de 4 façon possibles :
– Le choix
– La famine
– La guerre
– La maladie
Les effondrement, les éclatements et les pénuries arriverons pour notre génération et nous allons souffrir. Plusieurs effondrements ont déjà lieu aujourd’hui de nombreuses personnes, la question étant quand est-ce que cela impactera la majorité de la population.
Cette fois-ci on ne peut pas l’empêcher, le problème est systémique et mondiale, mais on peut s’y préparer et construire un avenir sain et soutenable dès aujourd’hui.
Avec tout le monde, si on leur laisse le temps. L’avantage de la Collapsologie, c’est que cela touche un peu tout et tout le monde.
Avec les personnes qui connaissent déjà l’effondrement, c’est beaucoup plus simple d’être entendu évidemment. Pour le reste, tout dépendra de la personne, de sa sensibilité, de son rapport avec vous également, enfin de pleins de facteurs.
La question est « Qu’est-ce qu’on attends de l’échange » ? Sensibiliser ? Débattre ? Agir ?
Il y a deux choses auquel il faut faire attention :
1 – Partir de l’expérience de notre interlocuteur, parler de son domaine
2 – Aller plus loin que la vision en silo pour se concentrer sur les connexion et sur l’aspect systémique du problème.
Débattre avec ceux qui y peuvent quelque chose, et aussi les personnes qui pensent ne rien pouvoir faire alors qu’ils sont exactement là où il faudrait être pour être efficace.
Les entreprises, les écoles, les mairies, les communautés de commune.
Comme dirait Jean Marc Jancovici, il faut cibler les couches intermédiaire, ni trop haut, ni trop bas.
D’abord pour sensibiliser les gens, puis rendre actif les gens sensibilisé mais toujours passif, et les aider là où ils sont le plus efficace.
Pourquoi ? Ne pas faire partie du problème et pouvoir se dire qu’on essaie tous les jours, ne pas avoir de regret.
Pourquoi ? Parce que quel que soit la forme de l’effondrement soit on est encore capable d’en parler et on a encore le contenu de notre tête soit on a plus à s’en inquiéter.
Pourquoi ? Survivre, permettre au personnes que j’apprécie de vivre.
Pourquoi ? Ne pas être seul.
Pourquoi te lèves tu tous les matins ? Parce que personne ne le fera à ma place littéralement parce que c’est ma place. C’est un pur hasard qui fait que je suis là aujourd’hui, je suis comme tout le monde, mais une succession d’événements ont fait que j’en suis là, maintenant soit ça marche, soit on aura tout essayé 🙂
« L’idée est de se préparer mentalement à un effondrement inéluctable. De façon à être prêt physiquement et surtout mentalement. Parce que cette préparation ne sera plus du tout possible lorsque cela aura lieu, on aura bien d’autres priorités. Et des gens auront besoin à la fois de motivation et de réponses.
Parce qu’il y a certaines choses que l’on voudrait garder de notre mode de vie actuel . »
« Tout le monde, mais en priorité ceux qui compte pour nous, non pas pour les convaincre, mais pour qu’ils nous comprennent. »
Pour revenir à la question, je dirais les personnes qui ont une certaine échelle d’action/un certain pouvoir: politiciens à l’échelle locale du type maire, tout ce qui est média local également a son importance puisqu’ils ont rôle sur la diffusion de l’information et sur les récits (l’imaginaire public est aussi un vrai combat à mener pour éviter des massacres).
Ma famille évidemment, pour les pousser à faire les meilleurs choix pour qu’ils s’en sortent (je les aime quand même hein).
Les maires.
Aller là où il sont, parler avec leurs mots.
Ce dont les gens ont besoin aujourd’hui :
– Quoi faire ?
– Comment faire ?
– Avec qui le faire ?
En vrai, les réponses sont facile à trouver, mais les gens ont besoins des bonnes questions ! Surtout parce que sinon, les gens ont tendance à amener leurs problèmes personnel dans les projets, chacun doit prendre ses responsabilités avant.
Pour avoir le temps de répondre à ces questions, ils leur faut du temps. Jeter sa télé, mettre en place une ambiance plus saine à la maison, proposer le minimalisme, juste donner envie de s’améliorer un peu tous les jours.
Rendre ces opérations ludique, donner un prix à l’éthique (IBoycott) ou plus simplement leur donner l’impression de perdre de l’argent s’ils ne le font pas.
Exemple : Depuis le 1er janvier 2003, la majorité des boissons allemandes sont consignées : elles sont payées un peu plus cher par le consommateur qui peut ensuite récupérer son dû en rapportant les récipients en magasin.
« Chacun lance ses projets, ses idées et peut venir chercher un peu d’aide et d’écoute.
Un lieu de partage d’idées et de contacts. Un genre de speedDating.
Au début, les gens ont juste besoin d’en parler, après il faut les rapprocher vers les actions qui leur semble le plus pertinent à leur yeux. »
Tout ce qui peut amener les gens hors de chez eux pour se rencontrer.
A noter que ces événements ne peuvent fonctionner que sur du bouche à oreille ou de personnes à personnes (grâce notamment aux réseaux socios), ce qui me parait être l’échelle parfaite
« Je laisse parler quelqu’un d’autre qui utilise d’autres mots que les miens, si possible ceux de la personnes en fasse, il y a déjà des formes d’effondrement un peu partout.
– Livres,
– Clés USB,
– Jeux de société (ex: Terrabilis),
– Un reportage,
– Des chiffres si c’est ce qu’ils ont besoins.
Utiliser les mots de la personne en face, écouter, poser des questions ciblés, éviter de donner des conseils.
J’essaye de laisser des miettes de pain suffisamment grande et attirantes pour que les gens fasse les premiers pas.
Pour une discutions, aller au plus simple et rester clair. Les gens décrochent quand on leur parle de mille trucs à la fois, rester sur le pic pétrolier, le climat, un seul sujet.
Le message n’a pas tant d’importance que que moment où tu donnes le message. A certains moments les gens sont juste fermé, et ça ne sert à rien de les blesser un peu plus. Il y a un temps pour tout en gros (repas de famille à éviter, privilégier le tête à tête ou le groupe organisé)
« On ne donne pas envie de vivre au gens en leur promettant un avenir meilleur mais en précisant qu’on attend encore beaucoup d’eux, qu’ils sont important »