Archives de catégorie : Collapsologie

FAQ Collapso 1 : Quel est le problème ?

Ceci est une FAQ (Foire aux Questions) centrée sur l’effondrement de la civilisation thermo-industrielle suite à l’effondrement du climat planétaire, des écosystèmes, de la biodiversité, et des réactions en chaîne de tous ces facteurs combinés avec l’épuisement des énergies fossiles.

L’objectif est de réduire le nombre de questions en doublon sur le fil d’actualité des groupes Transition 2030 et Transition 2030 Paris et d’obtenir un document final regroupant toutes les questions possibles et imaginables que vous vous posez sur l’effondrement et la transition avec en plus les réponses de tous pour chaque question.
La création de ce document s’opérera par étapes avec des séries de 10 questions chaque semaine.
Une partie des questions ont déjà été récupérée mais vous aurez la possibilité de poser vos propres questions à la fin de chaque série. Celles-ci seront mises par la suite en attente et
posées aux membres dans une série à venir.

Attention, le document final sera public, dans un premier temps pour T30 et dans un second temps en libre accès au public si une demande extérieure il y a.

La croissance infini dans un monde fini,
La perte de sens,
La consommation sans prendre en compte les ressources consommé et son automatisation, l’illusion de son faible coût.

Dans un système clos, si un modèle crois indéfiniment, il fini par imposer de plus en plus de contrainte au fur et à mesure de l’approche des limites.
Dans le cas là, le système fini par s’auto-réguler, de 4 façon possibles :
– Le choix
– La famine
– La guerre
– La maladie

Les effondrement, les éclatements et les pénuries arriverons pour notre génération et nous allons souffrir. Plusieurs effondrements ont déjà lieu aujourd’hui de nombreuses personnes, la question étant quand est-ce que cela impactera la majorité de la population.
Cette fois-ci on ne peut pas l’empêcher, le problème est systémique et mondiale, mais on peut s’y préparer et construire un avenir sain et soutenable dès aujourd’hui.

Avec tout le monde, si on leur laisse le temps. L’avantage de la Collapsologie, c’est que cela touche un peu tout et tout le monde.

Avec les personnes qui connaissent déjà l’effondrement, c’est beaucoup plus simple d’être entendu évidemment. Pour le reste, tout dépendra de la personne, de sa sensibilité, de son rapport avec vous également, enfin de pleins de facteurs.

La question est « Qu’est-ce qu’on attends de l’échange » ? Sensibiliser ?  Débattre ? Agir ?

Il y a deux choses auquel il faut faire attention :

1 – Partir de l’expérience de notre interlocuteur, parler de son domaine

2 – Aller plus loin que la vision en silo pour se concentrer sur les connexion et sur l’aspect systémique du problème.

Débattre avec ceux qui y peuvent quelque chose, et aussi les personnes qui pensent ne rien pouvoir faire alors qu’ils sont exactement là où il faudrait être pour être efficace.

Les entreprises, les écoles, les mairies, les communautés de commune.

Comme dirait Jean Marc Jancovici, il faut cibler les couches intermédiaire, ni trop haut, ni trop bas.

D’abord pour sensibiliser les gens, puis rendre actif les gens sensibilisé mais toujours passif, et les aider là où ils sont le plus efficace.
Pourquoi ? Ne pas faire partie du problème et pouvoir se dire qu’on essaie tous les jours, ne pas avoir de regret.
Pourquoi ? Parce que quel que soit la forme de l’effondrement soit on est encore capable d’en parler et on a encore le contenu de notre tête soit on a plus à s’en inquiéter.
Pourquoi ? Survivre, permettre au personnes que j’apprécie de vivre.
Pourquoi ? Ne pas être seul.

Pourquoi te lèves tu tous les matins ? Parce que personne ne le fera à ma place littéralement parce que c’est ma place. C’est un pur hasard qui fait que je suis là aujourd’hui, je suis comme tout le monde, mais une succession d’événements ont fait que j’en suis là, maintenant soit ça marche, soit on aura tout essayé 🙂

« L’idée est de se préparer mentalement à un effondrement inéluctable. De façon à être prêt physiquement et surtout mentalement. Parce que cette préparation ne sera plus du tout possible lorsque cela aura lieu, on aura bien d’autres priorités. Et des gens auront besoin à la fois de motivation et de réponses.
Parce qu’il y a certaines choses que l’on voudrait garder de notre mode de vie actuel . »

« Tout le monde, mais en priorité ceux qui compte pour nous, non pas pour les convaincre, mais pour qu’ils nous comprennent. »

Pour revenir à la question, je dirais les personnes qui ont une certaine échelle d’action/un certain pouvoir: politiciens à l’échelle locale du type maire, tout ce qui est média local également a son importance puisqu’ils ont rôle sur la diffusion de l’information et sur les récits (l’imaginaire public est aussi un vrai combat à mener pour éviter des massacres).

Ma famille évidemment, pour les pousser à faire les meilleurs choix pour qu’ils s’en sortent (je les aime quand même hein).

Les maires.

Aller là où il sont, parler avec leurs mots.

Ce dont les gens ont besoin aujourd’hui :
– Quoi faire ?
– Comment faire ?
– Avec qui le faire ?
En vrai, les réponses sont facile à trouver, mais les gens ont besoins des bonnes questions ! Surtout parce que sinon, les gens ont tendance à amener leurs problèmes personnel dans les projets, chacun doit prendre ses responsabilités avant.

Pour avoir le temps de répondre à ces questions, ils leur faut du temps. Jeter sa télé, mettre en place une ambiance plus saine à la maison, proposer le minimalisme, juste donner envie de s’améliorer un peu tous les jours.
Rendre ces opérations ludique, donner un prix à l’éthique (IBoycott) ou plus simplement leur donner l’impression de perdre de l’argent s’ils ne le font pas.

Exemple : Depuis le 1er janvier 2003, la majorité des boissons allemandes sont consignées : elles sont payées un peu plus cher par le consommateur qui peut ensuite récupérer son dû en rapportant les récipients en magasin.

« Chacun lance ses projets, ses idées et peut venir chercher un peu d’aide et d’écoute.
Un lieu de partage d’idées et de contacts. Un genre de speedDating.

Au début, les gens ont juste besoin d’en parler, après il faut les rapprocher vers les actions qui leur semble le plus pertinent à leur yeux. »

Tout ce qui peut amener les gens hors de chez eux pour se rencontrer.

A noter que ces événements ne peuvent fonctionner que sur du bouche à oreille ou de personnes à personnes (grâce notamment aux réseaux socios), ce qui me parait être l’échelle parfaite

Comment sensibiliser plus de monde aujourd’hui

Les outils que j’utilise, cibler ceux qui peuvent devenir exponentiel :

– LE JEU, le jeu de société, retrouver une ambiance social, former et sensibiliser les gens avec des jeux sur l’écologie ou les possible crises qui viennent, donner des outils que les gens puisse amener chez eux pour en parler à leur tour

> Pour ceux qui sont content de leur vie aujourd’hui et qui ne s’inquiète de rien, les faires jouer avec les mecanismes du monde.

> Exemple : En’Jeux Communs, Terrabilis

– LE CHOC, la peur, sous forme de désobéissance civile, ou les chiffres froids de la science, la collapsologie. Un électrochoc sert à provoquer une réponse, ce n’est pas toujours la réponse qu’on attend au début, mais c’est juste pour mettre en mouvement, ne pas laisser indifférent, parce qu’on a plus le temps.
Tel un vaccin, il faut stresser suffisement le système pour générer des anticorps, puis laisser reposer et passer à un autre outil.

> Pour ceux qui connaissent le problème mais ne change pas leur mode de vie, ou qui nie le problème.

 L’EXEMPLE, montrer ceux que les gens peuvent faire à leur echelle et la « declicologie », inviter des gens non sensibilisé dans des collectifs déjà actif

> Reduire la taille de la marche et être fier de soi, ça marche bien en entreprise ou dans les petites collectivités et groupe de travail

ex : Renaissances

– la MAÏEUTIQUE et la questiologie, aider les gens a trouver eux même les réponses, poser les bonnes questions au bon moment, retrouver l’IKIGAI, aider les gens à trouver leur raison de vivre (Ce qu’ils aiment faire, Ce en quoi ils sont doué, Ce qu’un client pourrait acheter, Ce dont le monde a besoin)

> Pour ceux qui se sentent bloqué aujourd’hui ou qui ne savent pas par où commencer, ou encore pour mettre en avant les incohérences et les priorités dans sa vie, au cas par ca, en face à face

ex: C’est une bonne question

– LE RECIT, mettre à jour l’imaginaire des gens, donner envie de participer à une histoire, changer le récit actuellement dominant «dogme de la croissance».

> Pour donner envie aux gens d’apprendre par eux même, expérimenter, on est en train d’écrire une grande histoire et chacun à une page à écrire, en relation avec le livre complet (voir Le code Social, « Chez nous »)

Les lois, se mettre d’accord en société, implique un grand travail pédagogique, de lobbying, de politique

– L’humour, mettre le doigt sur les incohérences du système et faire passer des messages très lourd, enseigner des leçons longue sans accroc, sans excès de sentiments, et sans ennui.

> Une assemblé venu assister à un divertissement, jouer sur l’éloquence, convaincre et former, inviter les gens à faire passer le message.

 L’art, la musique, l’imaginaire, soutenir l’image du monde et faire passer un message à un public large

> Pour tout le monde, synchroniser les images, les attentes, les calendrier,les volontés, cela permet d’avancer d’une seule voix sans avoir à se concerter.

– Un site web, forum, wiki ou reseau social libre, des outils pour travailler et rassembler les connaissances, puis les repartagers, faire jouer l’intelligence collective

> Pour des groupes organisé ou souhaitant s’organiser, étandre un mode de travail horizontal

> Exemple: Framavox, Collectif Chez Nous (TalkSpirit), Discourse (forum)

– Les formations, les conférences

– Les coaching en groupe (utiliser l’appartenance au groupe)

– Les médias / Les publicités

– Il y a aussi la provoc, la dynamite, la fenêtre d’Overton, l’intransigeance etc. qui marchent bien avec ceux qui exercent un minimum d’exigence critique et d’honnêteté intellectuelle, mais peut-être sacrément improductive avec des gens déjà convaincu et qui subissent déjà les difficultés du quotidien.

[…]

Pour sensibiliser nos proches :

Personnellement, j’ai laissé d’autres personnes que moi en parler, mais j’ai fait un programme personnalisé pour les personnes que je voulais toucher, ici mes parents.

> D’abord, j’ai offert le livre Demain, dans le but que mes parents s’intéresse à l’écologie en général.

> Puis une clé USB avec des vidéos, pour qu’ils puissent les regarder quand ils voudront, assez progressivement entre le développement personnel, la culture populaire, la permaculture et des vidéos de Jean Marc Jancovici.

> Puis je leur ai fait rencontrer des connaissances, des amis, des lieux, mes projets positif, et enfin des discussions sur « l’effondrement » ou au moins ce que cela implique dans mes projets, raconter mon quotidien.

> Je leur ai prêter le bouquin « Comment tout peut s’effondrer » bien après, un an après presque, pas quand j’en avais envie/besoins, mais quand ils étaient prêt.

Prochaine étape les rendre actifs dans mes projets, récemment c’est ma mère qui a proposé d’acheter une terre cultivable !

Passer un moment sur une feuille pour
planifier quel information donner à quel moment.

Ce dont les gens ont besoin aujourd’hui :

– Quoi faire ?

– Comment faire ?

– Avec qui le faire ?

En vrai, les réponses sont facile à trouver, mais les gens ont besoins des bonnes *questions* ! Surtout parce que sinon, les gens ont tendance à amener leurs problèmes personnel dans les projets, chacun prend ses responsabilités.

Je suis personnellement persuadé que tous les contenus médias dont on a besoin ont déjà été produit ou seront produit, ce qu’il faut c’est leur donner de la visibilité (exemple: à travers T30 National), une fois l’information produite.

A LIRE, POSOLOGIE :

Ce n’est pas par les arguments que l’on convainc qui que ce soit, c’est en les invitant à se rapprocher et leur faisant passer un bon moment (ou intéressant). Ateliers, repas, vidéos, livre, jeux de sociétés (ex: Terrabilis), dans tous les cas c’est à eux de faire le chemin. Ce que je veux dire, c’est que c’est qu’il faut plus qu’une heure de débat, même avec les bon « arguments ».

Il faut prendre le temps d’en discuter, demander ce temps, on ne convainc personne sur l’effondrement s’il n’est pas là pour écouter spécifiquement ce sujet. C’est trop important pour le faire au détour d’une conversation. Et surtout, partir de notre propre expérience, et surtout pas des chiffres. Les actes sont diablement plus efficace que la parole. Il faut être, non pas un exemple ou un modèle mais juste la preuve vivante que c’est possible de modifier ses habitudes et d’évoluer vers de nouvelles compétences.

Si le but est de provoquer un « Choc« , ce qui peut être utile, voir « La Fresque du Climat« .
Si le but est de faire ressortir une incohérence, la maïeutique, aller voir la Questiologie.

Voir les objectifs S.M.A.R.T :

Compte rendu, N°3 : Que faire depuis paris ?

Est-ce que je reste à Paris ?

Qu’est ce que je fais avant de partir ?

Quel est la bonne taille d’un groupe ?

Qu’est ce que j’aimerais ?

A partir de quand j’y mets touts mon énergie ?

Qu’est ce que je sais faire ?

Seul ou en groupe ?

Comment rencontrer/federer ceux qui m’entourent ?

Où commencer ?

Quoi faire avec les enfants ?

Qu’est ce que j’ose enfin faire ?

Comment vivre avec ce sentiment ?

Comment gagner ma vie ?

Comment être fière de mes choix ?

Comment j’assume mes choix ?

Comment inspirer d’autres personnes ?

Est-ce que j’avance en parallèle ?

Comment / où trouver des groupes autonome autour de Paris ?

Où se former ?

Comment intégrer ceux qui n’ont pas d’argent ?

Comment profiter des opportunités à Paris ?

Qu’est ce que je priorise ?

Quoi faire POUR Paris ?

Dois-je tout quitter ?

Où se situe la limite ?

Comment construire de la solidarité ?

Comment inclure tout le monde ?

Comment / Faut-il convaincre ceux que j’aime ?

Mairie, DICRIM et RÉSILIENCE alimentaire

Document d’Information Communale sur les RIsques Majeurs

Nous ne pourrons pas sauver notre mode de vie, mais les Maires des communes rurales peuvent en limiter les conséquences de ce qui arrive. 

Qu’est-ce que c’est ?

L’article L2211-1 du C.G.C.T. impose au maire des responsabilités en matière de police administrative, qui incluent la sécurité.
Par ailleurs, le Décret 90-918 du 11 octobre 1990 introduit le document d’information communal sur les risques majeurs : DICRIM, dont la responsabilité revient au maire : « Le maire établit un document d’information qui recense les mesures de sauvegarde répondant au risque sur le territoire de la commune, notamment celles de ces mesures qu’il a prises en vertu de ses pouvoirs de police (…) ».

Que contient-il ?

Il contient les données locales, départementales et nationales nécessaires à l’information des citoyens au titre du droit à l’information. Elaboré à partir des informations disponibles transmises par le représentant de l’Etat dans le département, le Préfet, il contient quatre grands types d’informations :

  • La connaissance des risques naturels et technologiques dans la commune,
  • Les mesures prises par la commune, avec des exemples de réalisation,
  • Les mesures de sauvegarde à respecter en cas de danger ou d’alerte
  • Le plan d’affichage de ces consignes : le maire définit le plan d’affichage réglementaire dans la commune, dans les locaux et terrains mentionnés dans le décret, selon l’arrêté du 27 mai 2003 relatif à l’affichage des consignes de sécurité devant être portées à la connaissance du public. Le plan figure dans le DICRIM. Les propriétaires ou exploitants des locaux et terrains concernés par l’information doivent assurer, eux-mêmes, l’affichage. Ainsi que toutes informations que le Maire peut juger utiles pour le citoyen ou les documents ayant été utilisés ou à venir lors de campagnes de communication (affiches, dépliants, brochures…),
  • La forme du document retenue par le maire lui est propre : il n’y a pas lieu à définir a priori les aspects graphiques du document.

Qui l’établit ?

Le maire avec son conseil municipal, appuyé par les services techniques de la commune le cas échéant, un prestataire privé ou par les services déconcentrés de l’Etat mis à disposition.
Il peut s’adresser aux membres de la commission départementale des risques naturels majeurs qui peuvent le conseiller tant sur le contenu que sur la forme.

Pourquoi faire ?

L’objectif de l’information préventive est de rendre le citoyen conscient des risques majeurs auxquels il peut être exposé. Informé sur les phénomènes, leurs conséquences et les mesures pour s’en protéger et en réduire les dommages, il sera ainsi moins vulnérable…

Qui concerne-t-il ?

Le DICRIM est librement accessible par toute personne en mairie. La consultation ne fait l’objet d’aucune justification ni de redevance de la part de la commune.

Et moi ? Comment mettre en place un DICRIM chez soi ?

A partir du moment où tu t’aperçois que ce DICRIM n’a aucune vision opérationnelle tu exerces ton devoir de lanceur d’alerte, sur les alertes climatiques, les pénuries de carburant à prévoir. Ceci dans le cadre de la loi de 2004 de la modernisation de la sécurité civile. 
2 cas de figures

1- (La majorité des cas), le maire et son équipe municipale va considérer ces alertes dans le cadre de ses devoirs de maire de garantir la sécurité publique. Dans un DICRIM apparaît souvent des réquisitions de supérettes pour l’alimentation des sinistrés. En cas de crise de l’énergie il y a de très gros risques que ces supérettes soient c’est donc une FAUTE d’appréciation opérationnelle. Tout comme prévoir 5 lits pour les sinistrés dans le cadre d’une inondation alors que 100000 personnes pourraient être touchées etc… 
Mais restons sur l’énergie et la supérette vide… Tu vas donc être force de suggestion et de proposition ou tout simplement être force d’exigences au regard du Droit de disposer de sécurité nécessaire à ta protection d’administré. Qu’est-ce que ça veut dire ? Force de proposition si toi-même ou des amis permaculteurs ou d’amap, ou des relations qui font des conserves peuvent renforcer ce DICRIM à sa partie alimentaire. Ou tu peux demander simplement à la mairie qu’elle se charge de faire les études de résilience alimentaire.
Exemple avec Jérôme Doe:

https://youtu.be/F2OJMi_plGg

2 ème cas le maire est obtu, il refuse d’assurer ta protection, dans ce cas c’est au procureur d’apprécier la mise en danger d’autrui et le non respect d’une obligation de sécurité dont ce rend coupable le maire, et tu informes avec d’autres administrés qu’au regard de la Loi de 2004, vous informez ce procureur et le maire qu’il y a état de nécessité article 122.7 du CP d’occuper un terrain potentiellement capable de produire de la Résilience alimentaire.

Les Cartes de France

Voir toutes les cartes en images :

Où s’installer ? 

Aujourd’hui :

Demain :

Ecolieux : 

ATTENTION :

1 – Partir du principe que même si on s’installe dans un endroit parfait, ce sera probablement pas l’endroit où nous finiront nos jours. Quand il faut partir, il faut partir.

2 – Cultiver un potager dans son jardin, apprendre à se passer d’énergies fossiles ou préparer sa famille à des situations d’urgence est certes nécessaire mais cela ne suffit pas à « faire société »

3 – On ne peut pas se protéger de tout, « Aujourd’hui, il nous faut surtout éviter l’ingérable et gérer l’inévitable ». Il est très important d’être intégré à votre territoire et d’être reliée à un réseau et un tissu local (voisins, mairie et région).

4 – Ce n’est pas en partant au loin au calme que la situation globale va s’améliorer. Si toutes les personnes consciente du problème, toutes les personnes compétentes s’échappent, nous laissons la planète dans les mains des incompétents.

5 – Le mieux reste finalement de choisir un coup de cœur et de vérifier après les risques présent et voir s’il est possible de gérer ces risques soi même, en étant assez  indépendant, interdépendant (dépendance mutuelle) et / ou souverain.

6 – Attention au clientélisme et à l’autarcie, pensez à accueillir la différence. Non, vous n’aurez peut-être pas un joli terrain de plusieurs hectares avec une source d’eau pour faire de la permaculture tranquille dans votre coin. « Vous rencontrerez des gays, évangéliste, noir, bouffeur de viande, vieux, pauvre, bourgeois, chasseur et autoritaire »Il faudra accueillir tout le monde un jour, commencez aujourd’hui.

https://www.facebook.com/groups/transition.2030/permalink/2270418376375745/

Effondrement, les chiffres

Je vous partage ce simple tableau que j’ai eu besoin de faire pour mettre un point à ma recherche d’information sur la  » Collapsologie « .

Définition : « Par effondrement, il faut entendre une chute combinée et rapide de la population, des ressources, et de la production alimentaire et industrielle par tête.« 

J’y ai trop pensé dernièrement. J’ai eu la chance de pouvoir parler avec beaucoup de monde, malgré cela j’oubliais encore et toujours ces fameux OMG points (Oh My God !). L’oubli est un bien bel outil, mais chaque fois que j’oubliais je me sentait obliger de me relancer à corps perdu dans cet univers toxique.

Maintenant le jour où j’oublierais, ce fichier me rappellera pourquoi j’ai changé. Il sera là (tant qu’internet subsiste), si j’oublie encore, il sera là, je n’aurais même plus besoin de me souvenir des chiffres car ceux qui m’ont fait faire ces choix de vie seront là. Alors avançons !

J’espère que ce tableau pourra faire gagner du temps à d’autres personnes. A mon avis, il n’y a besoin de rien de plus, pas de vidéos, pas de news supplémentaires nécessaires, pour la simple raison que aujourd’hui nous sommes là, avec cette prise de conscience et donc que le contenu qu’il faut pour apprendre et vivre ce nouveau monde est déjà là.

Maintenant, est-ce qu’il est encore temps de créer un monde meilleur ?

Preview

Compte rendu, N°2 : Quelle est la meilleure région pour s’installer?

Des bâtiments indépendant et des infrastructure communes

Quel formations / Transfert de connaissance ?

Une base arrières, une autre proche de Paris ?

Quel structure Juridique ? Une Asso / Un Gites ?

Quels critères ? :

  • Le coup de coeur / l’envie
  • Le prix / Ha
  • Les relations avec le maire et la commune
  • Les voisins, autour du lieu
  • Les centrales nucléaire
  • Les précipitations (les pluies, le climat)
  • La qualité des sols et l’état des cultures des voisins (conventionnel ?)
  • Y a-t-il des terres constructible ou une ancienne ferme ?
  • La région ?
  • Y a-t-il des travaux / rénovation à faire ?
  • Avez vous déjà un emprunt ? Faut-il en prendre un ?
  • Combien de personnes dans le groupe ? Un villages ?
  • Qui a voté pour quoi dans la région ? Quel résultat aux dernière élections dans la région ?
  • Y a-t-il du bâti (même non-habitable) ? Un garage ? Une grange ?
  • Y a-t-il des transports en communs ?
  • Y a-t-il d’autres collapso-convaincu dans la région ?
  • Est-il possible de louer le lieu ? Terre de liens ?
  • Qu’en est-il de mafias locale ? des banlieues proche ? Rapports et statistiques de crime ?
  • Proximité d’un bois ?
  • Des amis / de la famille sur place ?
  • Y a-t-il des lieux de loisirs proche ?
  • Y a-t-il une énergie alternative locale ? Une monnaie locale ?
  • Quel est l’histoire et les techniques ancestrale utilisées sur place ?
  • La campagne ? Ou une petite ville ?

Plus on attend, plus ça va coûter chère.

Ne pas attendre trop longtemps, faire le lieu d’abord, puis inviter des gens dessus. Le groupe risque de se briser un jour, autant être résilient dès aujourd’hui et espérer le meilleur. C’est plus simple de rassembler les gens dans un lieu concret.

Plus il y a de théorie, plus c’est compliqué, a un moment il faut choisir avec nos tripes.

Le lieu que l’on a trouvé va changer en cas d’effondrement, même un endroit parfait pourrait ne pas être le lieu ou nous finirons nos vie. La vie, c’est être capable de s’adapter, de se déplacer.

Ramener de l’activité rurale pour avoir le soutient de la mairie. Des activités avec les écoles locale …etc

Compte Rendu N°1 : Quelles activités pour son écolieu?

Donner corps à l’idée de partir ? Projets ? Lieu ? Groupe ?

Ressortir avec des idées concrête.

Aller dans un eco-lieu directement, voir comment il font.

Comment on fait vivre un lieu ?

Plus il y a de concret, plus le nombre de frein apparait.

https://www.chateauxpourtous.fr/

C’est quoi un ecolieu ? vs un tiers lieu ? On y vit !

Habiter sur une commune déjà en transition ?

Quel degrée d’autonomie vs economie ?

Qui fait quoi ?

Un lieu de production ou immatériel (ex: stages) ?

Une monnaie libre sur place ?

Est-ce que des formations c’est suffisant ? Est-ce que c’est pertinant dans notre situation ?

Former à quelque chose de mattériel / terre à terre ?

Un lieu pluridisciplinaire ou un lieu avec une spécialité ? ou juste auto-suffisant ?

A priori, tous eco-lieu auront les mêmes connaissances de bases, et des inter-dépendances avec d’autres lieux

Lorsqu’on est spécialisé, nous ne sommes pas autonome

Le mieux serait de pouvoir répondre à nos besoin immédiat + Une « excellence », c’est à dire une compétence bien spécifique où nous sommes doué.

« On ne pourra pas tous, TOUT savoir »

Il pourra y avoir des spécialites qui se déplaceront avec leur savoir (façon « colpolteur »)

Voir même une equipe qui passe d’ecolieu en ecolieu, voir PermaBlitz (https://humus-sapiens.org/nos-permablitz-actions-eclair/)

Quel activité en plus d’Agriculture (2% aujourd’hui, 70% demain, partir du principale qu’on va cultiver, le reste c’est du bonus)

Le jour où il faudra, on cultivera.

De quoi se nourrir, de quoi se loger, de quoi boire, « Tant qu’on peut »

Comment construire maintenant pendant qu’on le peut encore le faire

> Amorcer le projet maintenant

Comment ça commence ? Quel endroit ? Qui achète ?

Faire une liste d’activités économique :

  • Une école
  • Education populaire vs éducation permanente, reconstruire de nouveaux modèles
  • Thérapeute « qui fait du bien »
  • Animateur BioDanza « retrouver de la joie »
  • Contruire Kerterre, Tiny houses et roulotte
  • Proposer une activité de Naissance Naturel (Sage-femme)
  • Se nourrir soit et des amis, faire à manger avec la terre
  • Formation en plante sauvage
  • Fablab et productions (Imprimante 3D low-tech)
  • Bricoleur, Menuiserie, Forge
  • Accompagnement psychologie
  • Accueil Enfants (Creche)
  • Art « Donner envie de se changer les idées », faire travailler l’imaginaire
  • Théatre, musique, danse (« S’il n’y a pas ça, autant mourrir « )
  • Retraite spirituel
  • Ecole Démocratique
  • Former des formateurs
  • Atelier de réparation, voir dans une usine, on cultive le toit

Nous allons nous projeter dans un monde dont on ne connait rien :

Pour l’autonomie :

  • L’eau (Epuration)
  • Loger (Low Tech)
  • Miam (Permaculture)

Prévoir une membrane d’acceuil pour les nouveaux

Idée : se répartir les taches pour visiter les ecolieu, chacun faisant un retour d’expérience

Ne pas refaire la carte de colibri

Pourquoi quitter L’INFORMATIQUE ?

Mon cas

Personnellement, je l’ai fait en 2 étapes.

D’abord, j’ai quitté la finance pour retrouver du temps, mais je suis resté dans l’informatique (dans une petite startup). J’ai profité de ce temps supplémentaire pour apprendre, faire des recherches et enfin, créer un début d’activité (https://enjeuxcommuns.fr).

J’ai finalement lâché l’informatique en Octobre 2018 et j‘ai maintenant une boite d’aide à la reconversion professionnel >>> https://egao.fr
 
J’étais jeune, donc j’ai assez peu de responsabilité économique, mais passer de 4000€ / mois à 1000€ en moyenne selon les mois, ça surprend et ça s’apprend. En échange, j’ai vécu tellement de choses que je n’aurai jamais imaginé !
 

Si vous vous posez la question, oui avant j’étais super bien payé, le travail était engageant, simple, avec beaucoup d’avantages, j’étais même plutôt doué …. , mais !

Pourquoi ?

1 – On a pas besoin d’autres informaticiens aujourd’hui, on a besoin d’idées

2 – A cause de l’impact écologique de l’informatique ou juste parce que faire tourner une industrie pour de la croissance est opposé avec mes efforts quotidiens

3 – Développer quoi que ce soit en programmation est long, je peux avoir plus de résultats autrement

4 – J’utilise toujours ces compétences aujourd’hui, d’une autre manière

5 – Je suis un informaticien qui ne crois pas à l’avenir de l’informatique, et je doute même de son utilité aujourd’hui qui artificialise les liens entre humains, à distance, ou automatise un système sans possibilité de remise en question future (une forme de monoculture dangereuse.)

6 – On aura de toute façon dans pas trop longtemps plus suffisamment d’énergie pour alimenter toutes ces machines, au mieux quelques micro-processeurs/micro-controller.

7 – On sera probablement trop occupé à survivre aux vagues de chaleur, aux maladies qui sortiront du permafrost, et surtout à chercher à bouffer (…etc). Donc je me suis posé la question de quels sont les compétences dont on aura besoin demain, et comment en vivre décemment aujourd’hui.

2°C C’est encore possible ?

Un excellent papier passé aux oubliettes de Thomas Stocker (qui co-préside les rapports du GIEC depuis 10 ans) publié dans Science en 2013, intitulé sobrement « les portes se ferment sur les objectifs climatiques ».

Cette étude, vieille de 5 ans mais encore largement d’actualité, se base sur les modèles économiques qui nous enseignent que le taux maximum de réduction d’émission imaginable est de 5% par an, dans le cas où tous les pays du monde se montreraient immédiatement volontaires politiquement et intègres intellectuellement pour se mettre à fond dans la transition énergétique (une hérésie en somme). Mais dans ce cas déjà… disons improbable, l’objectif d’un réchauffement à 1,5°C est devenu irrémédiablement inatteignable en 2012, alors que celui de 2°C le deviendra en 2027.

Un effort de 5% par an de réduction des émissions si nous nous y mettions maintenant, immédiatement, ce qui est tout à fait improbable, nous mène déjà au-delà des 1,5°C

Pour atteindre 3°C d’augmentation d’ici 2050, il faut réduire nos émissions de 3% par ans.
Pour 2 °C, c’est en dehors du graphe

Dans le dernier rapport du GIEC , une petite figure noyée au milieu du rapport pour les décideurs, montre les efforts qu’il faut faire pour atteindre les 1,5°C que tout le monde espère voir se concrétiser.

Pour 2050, 2°C, C’est en plein sur la ligne rouge

Les adultes répètent sans cesse qu’ils ont une dette envers les jeunes, qu’il faut leur donner de l’espoir. Mais je ne veux pas de votre espoir. Je ne veux pas que vous soyez plein d’espoir. Je veux que vous paniquiez.

https://positivr.fr/greta-thunberg-discours-davos-paniquiez/

Impossible, mais …

On parle ici de réduction des émissions, qu’en est-il de l’absorption ? Capturer du CO2 (émissions négatives) ?

Maintenant que nous savons cela, comment vivre et s’y préparer aujourd’hui ?

Comment ne pas faire parti du problème ?

Sources :

https://www.facebook.com/guillaume.leduc.3990/posts/10156797261990480