Comment sensibiliser plus de monde aujourd’hui

Les outils que j’utilise, cibler ceux qui peuvent devenir exponentiel :

– LE JEU, le jeu de société, retrouver une ambiance social, former et sensibiliser les gens avec des jeux sur l’écologie ou les possible crises qui viennent, donner des outils que les gens puisse amener chez eux pour en parler à leur tour

> Pour ceux qui sont content de leur vie aujourd’hui et qui ne s’inquiète de rien, les faires jouer avec les mecanismes du monde.

> Exemple : En’Jeux Communs, Terrabilis

– LE CHOC, la peur, sous forme de désobéissance civile, ou les chiffres froids de la science, la collapsologie. Un électrochoc sert à provoquer une réponse, ce n’est pas toujours la réponse qu’on attend au début, mais c’est juste pour mettre en mouvement, ne pas laisser indifférent, parce qu’on a plus le temps.
Tel un vaccin, il faut stresser suffisement le système pour générer des anticorps, puis laisser reposer et passer à un autre outil.

> Pour ceux qui connaissent le problème mais ne change pas leur mode de vie, ou qui nie le problème.

 L’EXEMPLE, montrer ceux que les gens peuvent faire à leur echelle et la « declicologie », inviter des gens non sensibilisé dans des collectifs déjà actif

> Reduire la taille de la marche et être fier de soi, ça marche bien en entreprise ou dans les petites collectivités et groupe de travail

ex : Renaissances

– la MAÏEUTIQUE et la questiologie, aider les gens a trouver eux même les réponses, poser les bonnes questions au bon moment, retrouver l’IKIGAI, aider les gens à trouver leur raison de vivre (Ce qu’ils aiment faire, Ce en quoi ils sont doué, Ce qu’un client pourrait acheter, Ce dont le monde a besoin)

> Pour ceux qui se sentent bloqué aujourd’hui ou qui ne savent pas par où commencer, ou encore pour mettre en avant les incohérences et les priorités dans sa vie, au cas par ca, en face à face

ex: C’est une bonne question

– LE RECIT, mettre à jour l’imaginaire des gens, donner envie de participer à une histoire, changer le récit actuellement dominant «dogme de la croissance».

> Pour donner envie aux gens d’apprendre par eux même, expérimenter, on est en train d’écrire une grande histoire et chacun à une page à écrire, en relation avec le livre complet (voir Le code Social, « Chez nous »)

Les lois, se mettre d’accord en société, implique un grand travail pédagogique, de lobbying, de politique

– L’humour, mettre le doigt sur les incohérences du système et faire passer des messages très lourd, enseigner des leçons longue sans accroc, sans excès de sentiments, et sans ennui.

> Une assemblé venu assister à un divertissement, jouer sur l’éloquence, convaincre et former, inviter les gens à faire passer le message.

 L’art, la musique, l’imaginaire, soutenir l’image du monde et faire passer un message à un public large

> Pour tout le monde, synchroniser les images, les attentes, les calendrier,les volontés, cela permet d’avancer d’une seule voix sans avoir à se concerter.

– Un site web, forum, wiki ou reseau social libre, des outils pour travailler et rassembler les connaissances, puis les repartagers, faire jouer l’intelligence collective

> Pour des groupes organisé ou souhaitant s’organiser, étandre un mode de travail horizontal

> Exemple: Framavox, Collectif Chez Nous (TalkSpirit), Discourse (forum)

– Les formations, les conférences

– Les coaching en groupe (utiliser l’appartenance au groupe)

– Les médias / Les publicités

– Il y a aussi la provoc, la dynamite, la fenêtre d’Overton, l’intransigeance etc. qui marchent bien avec ceux qui exercent un minimum d’exigence critique et d’honnêteté intellectuelle, mais peut-être sacrément improductive avec des gens déjà convaincu et qui subissent déjà les difficultés du quotidien.

[…]

Pour sensibiliser nos proches :

Personnellement, j’ai laissé d’autres personnes que moi en parler, mais j’ai fait un programme personnalisé pour les personnes que je voulais toucher, ici mes parents.

> D’abord, j’ai offert le livre Demain, dans le but que mes parents s’intéresse à l’écologie en général.

> Puis une clé USB avec des vidéos, pour qu’ils puissent les regarder quand ils voudront, assez progressivement entre le développement personnel, la culture populaire, la permaculture et des vidéos de Jean Marc Jancovici.

> Puis je leur ai fait rencontrer des connaissances, des amis, des lieux, mes projets positif, et enfin des discussions sur « l’effondrement » ou au moins ce que cela implique dans mes projets, raconter mon quotidien.

> Je leur ai prêter le bouquin « Comment tout peut s’effondrer » bien après, un an après presque, pas quand j’en avais envie/besoins, mais quand ils étaient prêt.

Prochaine étape les rendre actifs dans mes projets, récemment c’est ma mère qui a proposé d’acheter une terre cultivable !

Passer un moment sur une feuille pour
planifier quel information donner à quel moment.

Ce dont les gens ont besoin aujourd’hui :

– Quoi faire ?

– Comment faire ?

– Avec qui le faire ?

En vrai, les réponses sont facile à trouver, mais les gens ont besoins des bonnes *questions* ! Surtout parce que sinon, les gens ont tendance à amener leurs problèmes personnel dans les projets, chacun prend ses responsabilités.

Je suis personnellement persuadé que tous les contenus médias dont on a besoin ont déjà été produit ou seront produit, ce qu’il faut c’est leur donner de la visibilité (exemple: à travers T30 National), une fois l’information produite.

A LIRE, POSOLOGIE :

Ce n’est pas par les arguments que l’on convainc qui que ce soit, c’est en les invitant à se rapprocher et leur faisant passer un bon moment (ou intéressant). Ateliers, repas, vidéos, livre, jeux de sociétés (ex: Terrabilis), dans tous les cas c’est à eux de faire le chemin. Ce que je veux dire, c’est que c’est qu’il faut plus qu’une heure de débat, même avec les bon « arguments ».

Il faut prendre le temps d’en discuter, demander ce temps, on ne convainc personne sur l’effondrement s’il n’est pas là pour écouter spécifiquement ce sujet. C’est trop important pour le faire au détour d’une conversation. Et surtout, partir de notre propre expérience, et surtout pas des chiffres. Les actes sont diablement plus efficace que la parole. Il faut être, non pas un exemple ou un modèle mais juste la preuve vivante que c’est possible de modifier ses habitudes et d’évoluer vers de nouvelles compétences.

Si le but est de provoquer un « Choc« , ce qui peut être utile, voir « La Fresque du Climat« .
Si le but est de faire ressortir une incohérence, la maïeutique, aller voir la Questiologie.

Voir les objectifs S.M.A.R.T :