Pourquoi quitter L’INFORMATIQUE ?

Mon cas

Personnellement, je l’ai fait en 2 étapes.

D’abord, j’ai quitté la finance pour retrouver du temps, mais je suis resté dans l’informatique (dans une petite startup). J’ai profité de ce temps supplémentaire pour apprendre, faire des recherches et enfin, créer un début d’activité (https://enjeuxcommuns.fr).

J’ai finalement lâché l’informatique en Octobre 2018 et j‘ai maintenant une boite d’aide à la reconversion professionnel >>> https://egao.fr
 
J’étais jeune, donc j’ai assez peu de responsabilité économique, mais passer de 4000€ / mois à 1000€ en moyenne selon les mois, ça surprend et ça s’apprend. En échange, j’ai vécu tellement de choses que je n’aurai jamais imaginé !
 

Si vous vous posez la question, oui avant j’étais super bien payé, le travail était engageant, simple, avec beaucoup d’avantages, j’étais même plutôt doué …. , mais !

Pourquoi ?

1 – On a pas besoin d’autres informaticiens aujourd’hui, on a besoin d’idées

2 – A cause de l’impact écologique de l’informatique ou juste parce que faire tourner une industrie pour de la croissance est opposé avec mes efforts quotidiens

3 – Développer quoi que ce soit en programmation est long, je peux avoir plus de résultats autrement

4 – J’utilise toujours ces compétences aujourd’hui, d’une autre manière

5 – Je suis un informaticien qui ne crois pas à l’avenir de l’informatique, et je doute même de son utilité aujourd’hui qui artificialise les liens entre humains, à distance, ou automatise un système sans possibilité de remise en question future (une forme de monoculture dangereuse.)

6 – On aura de toute façon dans pas trop longtemps plus suffisamment d’énergie pour alimenter toutes ces machines, au mieux quelques micro-processeurs/micro-controller.

7 – On sera probablement trop occupé à survivre aux vagues de chaleur, aux maladies qui sortiront du permafrost, et surtout à chercher à bouffer (…etc). Donc je me suis posé la question de quels sont les compétences dont on aura besoin demain, et comment en vivre décemment aujourd’hui.