On va prendre étape par étape.
Donc ce qu’on essaie de prouver, c’est « est-ce la faute de l’homme ou un réchauffement naturel, ou les 2? »
Ici, dans la vidéos (0:49), on a prouvé que
A) L’homme émet du C0²,
B) Le CO² est un gaz à effet de serre,
C) L’effet de serre réchauffe la planète
Effectivement, on a pas encore prouvé à la fin de la vidéo que
D) « L’homme est le seul à émettre du CO² »
E) « Le CO² est le seul gaz à effet de serre »
F) l’effet de serre est la seule cause du réchauffement.
Alors allons-y :
D) Les transports et les industries sont les plus gros émetteurs de CO² par l’homme
Les sources humaines de dioxyde de carbone sont en fait beaucoup plus faibles que les émissions naturelles, mais elles perturbent l’équilibre dans le cycle du carbone.
Avant l’influence des êtres humains, les niveaux de dioxyde de carbone étaient assez stables.
Pour que la température du système terre-atmosphère soit stable, il faut que le bilan énergétique au sommet de l’atmosphère et en surface soit nul. En 2009, Kevin Trenberth et ses collaborateurs ont proposé une estimation de ce bilan, en additionnant et soustrayant l’ensemble des échanges d’énergie estimés à partir d’observations et de modèles : le rayonnement solaire atteignant l’atmosphère, la part absorbée et réfléchie, le dégagement de chaleur de la surface, etc. Au final, ils estiment que le bilan d’énergie au sommet de l’atmosphère et en surface est excédentaire de 0,9 (de 0,7 à 1) W/m2 (flux d’énergie par mètre carré). Selon ces auteurs, ce surplus d’énergie, responsable d’un réchauffement du système terre-atmosphère, proviendrait de l’effet de serre additionnel : celui qui est provoqué par un excédent de gaz à effet de serre libérés dans l’atmosphère par les activités humaines.
E) Les principaux GES : la vapeur d’eau 72% de l’effet de serre total, et le CO² (26 %)
La quantité de vapeur d’eau augmente avec l’augmentation de la température moyenne, mais cette humidité moyenne change en fonction de l’effet de serre donc tant que l’équilibre des autres gaz ne change pas et qu’aucune cause externe n’apparaît (disons le soleil), la température ne devrait pas changer si c’était juste la vapeur d’eau.
F) Il n’y a aucun cycle ou mécanisme chimique qui peuvent expliquer le réchauffement climatique sur une période aussi courte et sur une surface aussi grande que le globe.
Oui il y a des cycles naturels du soleil (Milankovitch), sur quelques dizaines de milliers d’années.
Alors « Est-ce la faute de l’homme ou un réchauffement naturel, ou les 2 » ?
L’être humain n’est pas fait pour se mettre d’accord et pourtant sur ce sujet, on a réussi.
Inévitablement, il y a des scientifiques qui sont sceptiques lorsqu’il est question du réchauffement climatique d’origine humaine. En 2009, on a posé à 3146 scientifiques de la terre (plus de 90% des participants avaient un doctorat, et 7% avaient une maîtrise) la question suivante : «Pensez-vous que l’activité humaine est un facteur important dans l’évolution des températures moyennes mondiales? » (Doran 2009). Dans l’ensemble, 82% des scientifiques ont répondu « oui ».
Cependant, ce qui est le plus intéressant c’est que les réponses variaient par rapport au niveau d’expertise en climatologie. Parmi les scientifiques non-climatologues ne publiant pas de recherche sur le sujet, 23% ont répondu «non». En revanche, seulement 2,5% des climatologues ayant étudié et publié des recherches sur le changement climatique ont répondu «non». (Donc 97,5% des climatologues précisent que oui, c’est la faute de l’homme)
En 2014, le GIEC estimait la « probabilité » que le réchauffement soit dû aux activités humaines « supérieure à 95 % ». Tandis qu’une étude publiée en 2018 dans la revue Science, estime la probabilité que le changement climatique soit anthropique à plus de 99,99%
Dans tout les cas on est dans la merde, et oui c’est la faute des hommes. Les rapports comme ceux produits par le Giec, ce sont des dizaines de milliers de commentaires d’expert INPEPENDANT a chaque version du document. Même un climato-sceptique peut participer s’il apporte des preuves suffisante.
Les contributions des trois groupes de travail subit l’évaluation de la compréhension scientifique sous-jacente par les équipes de rédaction et est exprimé par un degré de confiance qualitatif (de très faible à très élevé) et, lorsque c’est possible, quantifié en termes de probabilités (d’extrêmement improbable à extrêmement probable) . Le cas échéant, les résultats sont également formulés sous forme d’énoncés des faits, sans recourir à des qualificatifs d’incertitude.
A chaque fois les sources brut et les mesures proviennent de plusieurs endroits non liés.
Et derrière c’est re-filtré par les états. En fait le rapport du GIEC, c’est la version filtré, puis revu, puis filtré, puis présenté au monde, puis revu, puis filtré, puis mis sous microscope, puis …. puis …
Rien qui n’a pas été vérifié, re-vérifié, par la totalité du corpus scientifique disponible, qui aurait un cheveu qui dépasse ne pourrait y figurer.
C’est ce qu’on appelle une Méta étude, et c’est ce qu’on a trouvé de mieux en science…
Et enfin, le réchauffement climatique, c’est l’arbre qui cache la forêt, voici tout ce qu’on a perdu ou détruit ce dernier siècle et ce qu’on va se manger bientôt avant la moitié de ce siècle :
La question qu’on est en train de se poser, en gros, c’est « Et si on s’était trompé, et qu’on créait un monde meilleur pour rien ? », une biodiversité luxuriante, une eau potable, un système de santé, un gouvernement qui écoute les besoins de sont peuple, de l’air respirable, ce serait sympa pourtant.